Comment Dieu Peut-Il Être Connu/Raja Yoga et le Buddhi Yoga : Leur place dans l’Évolution
Raja Yoga et le Buddhi Yoga :
Leur place dans l’Évolution
Le mot Yoga (débutant avec une lettre majuscule) signifie l’Unité, la Fusion atteinte avec Dieu dans l’aspect du Créateur, Ishvara. Si ce mot commence avec une lettre minuscule, cela signifie Chemin à l’ultime But de l’évolution des âmes (consciences) individuelles. Ces définitions correspondent complètement à la signification du mot latin religion.
Mais qu’est-ce Dieu ?
Nous devons comprendre que par ce mot, les gens définissent différentes choses. G.I. Gurdjiev avait bien raison lorsqu’il a dit que tout le monde a sa propre religion. Effectivement, c’est difficile de trouver deux personnes qui similairement comprennent leur chemin religieux, même lorsqu’ils appartiennent à la même tradition religieuse.
Certaines personnes utilisent ce mot pour dénoter un dieu du panthéon mythologique et féerique.
Certains groupes de gens connaissaient concrètement des Enseignants Divins-Représentants du Créateur — et Les valorisaient.
Mais plus tard — en Inde à travers le Krishna, en Judée à travers les prophètes juifs, en Chine à travers Huang Di, en Arabie, à travers Muhammad — les gens ont reçu un plus valable — d’un point de vue méthodologique — concept de l’Une Primordiale Conscience Unie du Créateur, habitant dans Sa Demeure. Évidemment, dans différentes langues, cette Conscience fut appelée par différents mots. À présent, c’est le plus profond (relié au monde matériel) plan de l’univers multidimensionnel. Cette compréhension du mot Dieu est centrale, une qui est formée à la base du monothéisme.
Il y a plus d’une définition monothéiste du mot Dieu : Dieu, comme un Absolu, c’est-à-dire le TOUT (le Créateur coessentiel avec Sa Création et ainsi Un Organisme composant avec Sa Création).
Un peut parler de Dieu dans l’aspect personnel. Une telle approche est admissible dans le monothéisme puisque le Créateur Universel peut incarner les Parties de Lui-Même dans des corps humains dans le but de fournir une aide aux personnes incarnées de la manière la plus commode pour eux. Mais ici, un doit faire attention — d’éviter de devenir un croyant du corps matériel d’un Enseignant Divin — à la place d’aspirer à une cognition de Lui comme une Conscience Divine et à la Fusion avec Lui dans la Demeure du Créateur.
Le concept du Dieu aussi inclut Ses Manifestations comme le Saint-Esprit (Brahman). Cela concerne, tout d’abord, les Enseignants Divins non-incarnés, sortant de la Demeure du Créateur dans la Création.
Afin d’être capable de comprendre d’autres personnes parlant de Dieu et de faire cela possible pour eux de nous comprendre, il faut garder en tête ces différences.
…Maintenant, laissons-nous aboutir au sujet de l’Évolution.
Le savoir le plus complet de ceci peut être trouvé dans le Bhagavad Gita [20]. Ce livre comprend les conversations spirituelles d’Arjuna avec le Divin Krishna. C’est le Bhagavad Gita qui donne les connaissances les plus compréhensives de qu’est-ce que Dieu, qu’est-ce que l’homme, quel est le sens de la vie humaine et quelles sont les lois déterminant l’évolution de l’homme.
On peut parler de l’évolution de la race humaine, de l’évolution d’une personne en particulier ainsi que de l’évolution de Dieu. Tout cela est très prochement relié, comme vous allez voir avec de l’information prochaine.
L’Évolution de Dieu procède dans des cycles, en moderne astronomie, ils sont nommés des pulsations cosmiques. Dans Sanskrit, ces cycles sont appelés Manvantaras. Chaque Manvantara consiste d’un Kalpa, qui est la période de temps quand le monde manifesté existe sur un plan matériel, et d’un Pralaya, qui est la période de temps lorsque le monde manifesté disparaît. Dans le Bhagavad Gita, ces étapes sont comparées à un ‘‘Jour’ et une ‘‘Nuit’’ du Brahman (le Saint-Esprit).
Chaque Manvantara commence avec la « création du monde » séquentielle (dans le langage de la Bible) et termine avec la « fin du monde » — lorsque les conditions de chaque partie donnée de la Création sont épuisées.
Au début de chaque Manvantara, Dieu dans l’aspect de l’Absolu, est manifesté dans Ses trois composantes principales :
a) Suprême Purusha — qui est le Créateur, Qui demeure le Témoin et Maître de l’évolution du purusha dans le prakriti ; Il est aussi le But de l’évolution personnelle de chaque unité de vie.
b) Haut Purusha — des Unités des Consciences Divines sortant du Suprême Purusha ; Ils sont des Enseignants Divins représentant le Créateur. Dans un sens agrégé, Ils sont appelés le Brahman ou le Saint-Esprit.
c) protoprakriti — c’est une matière proto (énergie qui forme alors la matière)
d) protopurusha — c’est l’énergie utilisée pour la création d’âmes qui sont destinées pour se développer dans les conditions créées pour ce but dans le prakriti.
Comme le résultat de chaque Manvantara, le Créateur se complète avec ces unités de purusha qui étaient évolutionnées dans de corps matériels, qui ont été géré pour aller à travers le cycle complet de leur évolution personnelle et ont atteint la Perfection Divine.
Tout dans la Création est dédié pour ce but. Ceci est le sens de tout ce qui prend place dans l’univers. L’Évolution de Dieu Lui-même va par cela et en consiste.
Aussi, quelques mystiques posent la question de la disparition du temps quand ils font leurs méditations, ainsi, ils disent que le temps objectif n’existe pas.
Non, il existe, mais il soit différent. Le temps terrestre est mesuré par des périodes de la rotation de la Terre autour de son axe (24 heures) et autour du Soleil (année). Ces unités du temps terrestre objectif furent divisées dans des unités conventionnelles : mois, heures, minutes, secondes. Mais à l’échelle de galaxies, le temps est mesuré par les Manvantaras.
Maintenant, considérons l’évolution du purusha.
Cela commence avec la formation des premiers éléments de l’énergie initialement diffuse sur la grille cristallisée des minéraux de la planète. Ensuite, la masse formée d’énergie est incarnée dans les corps d’organismes protozoïdes, plus tard, dans de plus complexes végétaux, puis de corps animaux, et se développe de l’incarnation à l’incarnation.
Ensuite, l’évolution de chaque âme procède à des corps humains.
Cela signifie que chacun d’entre nous, les humains, ont une vaste préhistoire des incarnations dans plusieurs corps.
Certains d’entre nous vont à travers un nombre d’incarnations humaines, pendant que d’autres deviennent humains pour la première fois. Et il ne faut pas s’attendre à ce que les derniers puissent immédiatement embrasser la sphère religieuse de pensée. De telles personnes mènent une différente vie maintenant.
— non pas parce qu’ils sont mauvais, mais car ils sont jeunes, peu importe l’âge de leurs corps matériels présents. À un certain temps dans le futur, ils deviendront possiblement des penseurs éduqués. Et plus tard, ils pourront remplir leur prédestination suprême de l’homme — deviendront des âmes développées à la Perfection et fusionneront avec la Conscience Divine.
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Jésus a dit : Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait, c’est-à-dire, aspiriez à la Perfection Divine, deveniez comme Dieu (Matthieu 5 :48)
Comment un peut approcher la réalisation de ce suprême objectif ?
Il y a aussi le commandement suivant dans le Nouveau Testament : Dieu est Esprit, il faut que ceux qui L’adorent, L’adorent en esprit et en vérité. (Jean 4 :24).
C’est ce que d’abord, l’un ne doit pas percevoir soi-même comme un corps mais comme un esprit, une conscience — une masse de l’énergie de la conscience libre de matière. Et comme cette conscience, un doit bâtir des relations aves l’Esprit-Dieu, avec la Conscience Suprême Universelle — afin d’atteindre la Fusion avec Lui comme un résultat.
Dans le « Livre pour les parfaits » de l’Apôtre Thomas, le suivant dit de son final acte d’évolution humaine : à travers de ses efforts spirituels, l’homme doit fusionner avec Dieu le Père (dans le livre il a dit « avec le Roi » ) et rester dans cette Fusion pour toujours [20,46].
Le Bhagavad Gita discute le même sujet à un plus grand détail : il présente les fondements du buddhi yoga — les enseignements du développement de la conscience [20].
Il y a aussi de tels mots dedans : si tu dévoues ta vie entière sans réservations à Moi, tu viendras finalement à Moi, étant consommé par le Atman. (9 :34)
Il y a ces merveilleux et formidables mots, une des meilleures méditations amenées à nous par le Bhagavad Gita : nous atteignons la Fusion avec Dieu, en nous laissant être consommés…
Ceci est précisé non seulement par Krishna et Jésus : a même idée fut aussi atteinte par les alchimistes chinois, les bouddhistes tibétains, les indiens-toltèques mexicains, et les sufis musulmans [20,25,33,38] — adeptes des traditions spirituelles ce qui peuvent paraître d’être différent à première vue… Pourquoi ceci est arrivé ? Parce que les gens sont guidés sur le Chemin spirituel par le même Dieu !
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Alors, nous avons une vraie possibilité de fusionner pour toujours dans l’Embrasse de notre Merveilleux Universel Bien-Aimé Dieu !
Mais pour ceci, notre amour pour Lui doit être assez fort et, deuxièmement, nous devons être dignes de cette Fusion, c’est-à-dire devenir Parfait.
Qu’est-ce qu’il faut faire pour réaliser ce but ?
… Laissons-nous retourner et considérer la chaîne évolutionnaire : pierres — plantes -animaux — êtres humains — Dieu.
Il advient que les pierres ont une sorte de rudiments de mémoire particuliers. Et l’un qui a une certaine expérience peut lire cette information de la mémoire de la pierre.
Pour ce faire, l’un doit pénétrer avec sa conscience à l’intérieur de la pierre — jusqu’au moment que la pierre était sur le bord de la mer et que les mouettes volaient au-dessus… L’un peut voir des épisodes de guerre… C’est possible de lire de fortes émotions humaines de la mémoire de cette pierre… Par exemple, dans les anciennes terres Finlandaises du Karelian Isthme, j’ai trouvé une pierre qui a servi comme un banc près d’une maison et observait la haute harmonie et l’amour d’une jeune famille finlandaise et puis leur malheur lorsqu’au moment de la Deuxième Guerre Mondiale, les troupes de Staline ont approché et cette famille a dû abandonner leur chère maison… Beaucoup de mes compagnons ne pouvaient pas retenir leurs larmes à ce lieu…
Les plantes possèdent non seulement de la mémoire, mais aussi des émotions (évidemment, des émotions propres à leur « végétale » niveau). Vous, sans doute, avez entendu ou lu sur les expérimentations de Baxter, qui plus tard, furent répétées dans plusieurs laboratoires dans différents pays [39 et autres]. Leur essence consiste dans l’enregistrement instrumental de la réponse électrophysiologique de la plante à l’émotion humaine dirigée à cette plante d’une distance de quelques mètres, par exemple, une intention agressive de mettre en feu sa feuille…
Les animaux possèdent non seulement une mémoire et des émotions, mais aussi de l’intelligence ; ils peuvent penser parfois même mieux que beaucoup de personnes.
Pour les humains, ils ont une possibilité additionnelle — la possibilité de développer la conscience. Mais l’un ne pourrait pas penser que tout le monde a une conscience développée. Ceci n’est pas vrai ! Pour gagner cela, ils doivent passer à travers un nombre de stades évolutionnaires dans les corps humains.
Qu’est-ce qu’une conscience ? Dans le primitif matérialisme athée, ils parlaient de la conscience publique, ou ce terme conscience fut identifié avec le terme intellect. Mais, dans la psychologie fondamentale, ce mot dénote une masse d’énergie qui est conscient de soi-même.
En Sanskrit, par exemple, une intelligence est définie comme manas et une conscience développée — buddhi.
Mais pour comprendre ceci en complétion, il est possible seulement pour ceux qui ont développé eux-mêmes comme une conscience avec l’aide des méthodes du buddhi yoga. Pour eux, la conscience est une réalité empirique plutôt qu’un simple mot, qu’un symbole n’est pas clair de quoi… Même en Inde, il y a des écoles religieuses où la conscience des adeptes n’est pas devenue encore une réalité, et le mot buddhi, ils interprètent comme un esprit suprême. La même erreur est typique dans des traductions de la littérature indienne philosophique dans les langues européennes.
Alors, une conscience est une énergie — la même énergie qui est perçue comme un individuel « moi ».
Au surplus, l’esprit est juste une des fonctions de la conscience. Et le cerveau est dédié à relier la conscience incarnée dans le corps — avec l’environnement extérieur.
Pendant que la conscience est pauvrement développée, il n’y a pas de possibilité de la séparer dans la perception de soi — de l’intelligence et de son propre corps matériel.
Ainsi, une des tâches de l’homme est de développer, d’augmenter la quantité de cette énergie dans l’échelle cosmique, au surplus dans les plus hauts et les plus subtils plans de l’espace multidimensionnel, — afin que plus tard, après avoir détruit son propre « Moi » avec l’aide de techniques spéciales du buddhi yoga, pour fusionner par soi-même, — comme une conscience développée, — dans la Conscience du Créateur.
L’expérience pratique de notre École démontre qu’un individu normalement a le volume de la conscience approximativement la grosseur d’une balle de tennis. Mais après quelques cours, les étudiants réussis peuvent atteindre n’importe quel point à l’intérieur des limites de la Terre et l’espace autour, avec leur conscience cristallisée (i.e. développée). Évidemment, pas tous peuvent parvenir avec une telle réussite au premier cours.
Un tel effet est atteint par des méthodes d’augmentation de la mobilité de la conscience la plus subtile, et plus tard, en la grandissant (cristallisant) avec l’aide de techniques spéciales — d’abord dans la coquille bioénergétique autour du corps (le cocon) et ensuite — en dehors de celui-ci.
Le fournisseur principal d’énergie pour la conscience dans le processus de la cristallisation est de la nourriture ordinaire. C’est-à-dire l’énergie, relâchée dans le processus de la biochimie du prakriti dans nos corps, qui est utilisée d’abord pour former le purusha inférieur et après, le Haut et le Suprême Purusha. C’est pour cela que les incarnations sont nécessaires. Et c’est la raison pourquoi l’évolution des consciences humaines ne peut être procédée dans l’état non-incarné !
Encore une fois, purusha se nourrit sur le prakriti, afin de grandir. C’est pour ce but que l’entière Création matérielle existe : pour placer les physiques corps matériels dedans, en leur donnant le mécanisme de l’autoreproduction, et puis — pour y grandir l’énergie du purusha.
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Mais ce n’est pas facile de grandir la masse de la conscience : ce n’est pas du tout un processus mécanique. Pour rendre le tout plus clair, considérons en détail le problème de l’évolution de l’homme dans une série d’incarnations.
Il y a beaucoup de schèmes des psycho-types des gens qui reflètent les stades de la psychogenèse. Le schème le plus simple est la description des gunas présentée dans le Bhagavad Gita.
Le premier guna est tamas, qui est noirceur, stupidité, ignorance.
Le second guna est rajas, le stade où l’homme commence un processus actif de son développement, transcende la primitivité, grandit comme un combattant, et ensuite — comme un leader, un organisateur des autres personnes.
Le troisième guna est sattva, c’est-à-dire c’est la pureté, l’harmonie, la béatitude, la joie.
Mais Krishna a appris dans le Bhagavad Gita que l’un ne devrait pas tomber dans le piège du sattva, car sattva peut devenir un attachement à cause de la joie que l’homme expérimente dans ce stade du développement. Krishna nous appelle à nous désengager nous-mêmes résolument de sattva et d’aller plus loin — au Créateur, à travers plus d’efforts de transformations de soi.
Mais ce n’est pas possible de surmonter le guna de sattva, puisque que c’est le seul qui peut établir l’homme dans l’harmonie, la subtilité et la paix !
Même lors, ce n’est pas possible de surmonter le guna de rajas, car c’est le seul guna qui peut développer la vigueur, gagner du pouvoir de la conscience nécessaire pour un avancement futur. On peut dire que sattva dans l’homme doit être supporté avec le pouvoir et la vigueur développés dans le guna de rajas. Sattva doit être puissant !
Dans le passé, j’ai fait plusieurs erreurs en estimant les habiletés de quelques-uns de mes compagnons, que j’ai pris pour ceux qui possèdent vraiment sattva, qui avaient atteint la subtilité grâce à nos cours, mais qu’ils étaient faibles par les critères d’énergie et d’intellect. Ensuite, ces personnes sont tombées douloureusement dans leur tamas initial lorsque nos cours ont été finis et le travail avec eux a été terminé dans notre École. C’est advenu qu’ils n’étaient pas capables de se tenir fermement sur leurs pieds encore.
Ainsi, j’ai dû conclure le suivant :
— d’abord, il est nécessaire de discerner le vrai sattva du tamas maquillé en sattva ;
deuxièmement, le travail spirituel n’est pas pour les faibles.
Alors, les enseignants de plus hauts stades spirituels doivent profondément étudier la psychogénèse de leurs élèves : s’ils ont maîtrisé le rajas, ou s’ils demeurent fermement dans le sattva, et ainsi de suite.
C’est aussi utile de déterminer le psycho type de chaque étudiant en appliquant de plusieurs types d’évaluations à lui. Cela permet d’avoir une image plus complète et éviter de commettre des erreurs.
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Nous avons aussi considéré déjà un autre schéma — les varnas indiens comment ils sont définis dans le Bhagavad Gita.
Selon ce schéma, dans le début, l’homme appartient au varna des shudras. Ce sont des âmes jeunes incarnées. De telles personnes sont capables de rien par elles-mêmes. Elles ont besoin d’apprendre de plus matures personnes (psycho-génétiquement), en les aidant dans leur travail.
Ensuite, l’un devient un vaishya, ayant déjà développé l’intellect afin d’être capable à commencer son entreprise, devenir un artisan, ou un fermier, ou un marchand, etc.
Ayant développé dans le varna précédent, l’un vient naturellement au varna des kshatriyas, c’est-à-dire devenir un leader, un organisateur, un combattant dévoué.
Ayant gagné les connaissances suprêmes spirituelles, et ayant marché sur le chemin religieux pratique d’abord comme un disciple et puis comme un leader religieux, l’homme atteint, avec l’aide des méthodes du buddhi yoga, le Nirvana dans le Brahman, en devenant un brahman, un représentant du plus haut varna. De ce stade, il peut avancer davantage.
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Laissons-nous réviser une autre échelle des psycho-types. Selon elle, dans le début, chacun peut se percevoir comme un corps matériel physique seulement. Cela prend place aussi dans la jeunesse psychogénétique et ontogénétique. Et c’est nécessaire : un enfant doit d’abord apprendre à vivre sur Terre, dans le plan matériel, en développant à travers ceci. Les enfants ne devraient pas pris hors du plan matériel en les enseignant, par exemple, des méditations complexes. Il n’est pas à les initier à des vérités religieuses trop profondes pour leur âge.
Laissez-moi répéter ceci encore : tout individu doit être renforcé dans ses interactions avec le plan matériel pour gagner du pouvoir intellectuel : ayant acquis des connaissances, de l’expérience dans la résolution de problèmes survenant. Seulement après cela, il peut sagement s’engager dans la pratique sérieuse spirituelle ! Seulement ceux qui ont appris à « se tenir debout fermement sur leurs pieds » peuvent être choisis pour une telle pratique.
Alors, l’homme, qui se trouve sur son premier stade, ne voit que le plan matériel et perçoit soi-même comme un corps matériel.
Le deuxième stade est nommé le plan astral. Sur cette étape, les personnes commencent à comprendre et sentir qu’il y a quelque chose plus de la matière physique. Ils débutent à sentir leur non-identité avec le corps matériel, font des tentatives pour mieux gagner une compréhension de cela en détail, notamment, à travers de la pratique mystique. Ils ne sont pas capables de percevoir les niveaux Divins de la conscience encore, puisqu’ils ne sont pas subtils et ainsi ne peuvent pas entrer ces niveaux. Ainsi, ils sont souvent impliqués dans l’interaction avec des êtres non-incarnés des dimensions spatiales grossières et parfois, ils les considèrent comme leurs « enseignants » ou bien comme « Dieu » .
Le plan astral cosmique est la Demeure du moins développés, moins révolutionnairement avancés des êtres non-incarnés, incluant les gens.
C’est l’état habituel, selon l’échelle de subtilité-grossièreté, durant la vie incarné qui définit où l’âme se retrouve après la mort du corps — en enfer, au paradis, ou dans la Demeure du Créateur. C’est pourquoi la tendance d’éviter les états émotionnels grossiers et de faire la conscience plus subtile est d’une grande importance du point de vue évolutionnaire !
L’enfer est la plus grossière non-matérielle couche de l’univers multidimensionnel. C’est le destin de ceux qui ont développé des qualités sataniques en eux-mêmes pendant leurs vies dans les corps physiques. Cela peut provenir de la négligence de lutter contre ses propres vices, leur cultivation active, ainsi que la syntonie avec les habitants d’enfer.
C’est pourquoi qu’il est plus conseillé pour tout le monde de passer le stade astral du développement aussitôt que possible, parce que c’est très facile de glisser dans l’enfer à ce stade. Pour cette raison, l’un doit payer la plus sérieuse attention à son travail éthique sur soi, en accordement avec les commandements de Dieu.
Le stade évolutionnaire suivant le plan astral est un plan mental. Les gens viennent à ce stade lorsqu’ils débutent une sérieuse recherche intellectuelle de la plus grande Vérité et à développer l’intellect à travers de cela. Plus précisément, il faut comprendre que sur le Chemin vers Dieu, vers le bonheur il est nécessaire de faire une profonde attention à l’éthique. Une personne qui se prépare mentalement pour un travail spirituel ultérieur est un représentant du plan mental.
Ceux qui ont atteint un haut niveau de la purification éthique, qui ont connu les états subtils de la conscience, et ont renforcé eux-mêmes dans ces états, qui ont maîtrisé l’harmonie et l’amour, ceux-ci se trouvent sur la prochaine étape — sur le plan supramental.
Le prochain stade du développement est le plan sub-divin. C’est le stade de vrais leaders spirituels. Après cette étape, l’homme va vers le stade appelé en Sanskrit Brahman, ou le Saint-Esprit en français. Qui sont ceux qui ont atteint ce stade ? — Ceux qui ont entré avec leur conscience — en tant que conscience assez développée au niveau qualitatif et quantitatif — dans la Conscience de Brahman (i.e. Saint-Esprit), et sont habitués à vivre dans cet état.
Par le biais de plus d’efforts sur le développement de soi, on peut atteindre le dernier stade — pour résider avec sa conscience dans la Demeure du Créateur, en fusionnant avec Lui. Ainsi l’homme finit son évolution personnelle et apprend ensuite à vivre dans la Demeure du Créateur et agir de celle-ci.
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Selon l’autre échelle des psychotypes, dans le début du Chemin spirituel, l’homme est un disciple.
Ensuite, l’homme doit devenir un maître de maison — un grihastha. Dans le sens étroit, un grihastha est un qui a une famille et a appris à soutenir soi-même et d’autres personnes. En d’autres mots, un grihastha, est un qui s’est développé à une telle étendue que lui ou elle est capable de faire ceci. Dans un sens plus large, un grihastha est un organisateur de personnes travaillant sur l’échelle sociale, par exemple, un bon gérant, un leader politique, etc.
Le stade du grihastha incorpore deux niveaux du procédé de varna, des psychotypes : vaishyas et kshatriyas.
Le prochain stade est sannyasa, lorsque l’un doit abandonner sa course folle, dans laquelle il développait à maintenant, et doit rester face à face avec Dieu, étant occupé seulement avec le service spirituel et continuant son perfectionnement.
Il y a des mouvements religieux dont les personnes croient que c’est suffisant de seulement prier jour après jour, utilisant des prières standardisées, de se lamenter sur ses péchés, de prendre part dans des cérémonies religieuses et puis c’est tout. Ils, même, interdisent, ses enfants de faire du sport, de lire des livres autres que ceux religieux, d’aller au cinéma, de regarder la télévision… Ceci affecte le développement de l’enfant d’une manière pernicieuse ! Pourquoi ? Car l’homme est représenté non seulement par une caractéristique grandissante, mais par un grand nombre de celles-ci.
Chaque pousse a une caractéristique, une qualité. Et tout le monde d’entre nous doit venir à la Perfection non à travers d’une caractéristique, mais à travers de l’agrégat entier. Chaque bonne qualité doit être grandi à sa maturité, et toutes les mauvaises herbes doivent être enlevées.
Seulement le développement complexe permet l’un d’avancer rapidement sur le Chemin spirituel. C’est pourquoi qu’un doit connaître l’amour sexuel, la maternité ou paternité, de changer autant d’emplois que possible — afin d’apprendre davantage, de voyager sur la terre pour observer la vie de d’autres nations. Son corps doit être fort et développé, parce que l’homme peut aller avec succès à travers de stades du Chemin Spirituel seulement dans le corps harmonieusement développé.
Voici pourquoi le sport est essentiel pour une personne, surtout lorsque le corps est jeune. L’un a aussi besoin de passer à travers de danses dynamiques et rhythmiques à un jeune âge, car cela aide à développer l’habileté d’être énergique.
Les gens qui manquent cette habileté, ne pourront pas réussir sur le Chemin spirituel, car ils n’auront pas assez de pouvoir intérieur.
Et l’éducation de l’un doit être large autant que possible, puisque le développement de la Sagesse débute avec l’accumulation de connaissances spécifiques.
Lorsque les gens m’ont demandé ce qu’ils devaient lire, j’ai répondu : « Tout ! »
Lisez-vous les articles différents pour apprendre à distinguer la vérité du mensonge, de développer dans soi la capacité pour l’évaluation critique de l’information. À travers ceci, l’un développe aussi la Sagesse.
La Sagesse est :
a) une possession d’un large montant de toutes sortes de connaissances spécifiques, incluant celle qui est suprême, ainsi que
b) L’habileté de les utiliser et les intégrer, et de créer intellectuellement. Chacun de nous doit devenir un créateur ! Cette qualité est maîtrisée sur le stade de grihastha. Ce n’est pas possible de devenir Brahman sans étant devenu un créateur intellectuel sur le stade du grihastha !
Notons le fait que la moderne société bien développée au niveau technique et scientifique, fournit à ses membres les plus riches possibilités pour développer l’intellect ! Il n’y a aucun doute, que le progrès de la science contribue beaucoup au processus évolutionnaire !
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Et maintenant, laissez-moi discuter de l’aspect psycho-énergétique du développement spirituel et du travail spirituel. Cela consiste en trois étapes :
Parmi les tâches du premier stage sont les efforts initiaux de mettre le corps et ses énergies en ordre. Cela aide à se débarrasser de quelques maladies. Ces tâches peuvent être accomplies par les méthodes du hatha yoga, et, par exemple, avec l’aide d’exercices dynamiques des gymnastiques Chinoises, ou quelques systèmes gymnastiques européens, et ainsi de suite. Cependant, sans l’autocorrection éthique (cela concerne le sujet de nutrition tout autant), l’un ne peut achever le succès.
Sur le second stade, celui du raja yoga, implique le travail spécial sur le nettoyage et le développement des structures bioénergétiques de l’organisme — les chakras et les méridiens, ainsi que le raffinement de la conscience. Parmi d’autres choses, l’un doit apprendre :
— se transférer avec la masse de la conscience d’un chakra à un autre. Le critère du succès que cet exercice est fait correctement, est l’habileté de regarder avec la vision des chakras. L’emphase principale dans ce travail est d’être mis sur le développement du chakra anahata.
— de travailler avec l’orbite microcosmique ; cela permet d’accélérer le nettoyage et le raffinement des énergies à l’intérieur du corps et du cocon.
— pour rendre la pureté du méridien sushumna et du méridien central (22).
Si l’étudiant a maîtrisé ceci et il est prêt à avancer vers les prochaines étapes — selon les critères intellectuels et éthiques (cela dépend à un grand degré de l’âge de l’étudiant psychogénétique et ontogénétique), — ensuite on peut continuer son enseignement dans le cadre du buddhi yoga. Cela consiste des stades suivants :
Le retrait de la conscience du corps vers le cocon, en la répartissant là, puis en divisant le cocon en deux parties — la partie du dessus (la région de la tête et du cou) et la partie basse (la région du torse et des jambes)
— Le développement de la bulle inférieure de perception dans l’échelle de la planète, en remplissant la forme de la planète avec soi-même comme un cœur spirituel subtil.
— La cognition du Nirvana, incluant son aspect dynamique. La maîtrise de l’état Nirodhi à travers la méditation de réciprocité totale. À cela, l’un peut achever l’état de « non-moi ». Tout cela et subséquemment, peut être atteint seul par la transformation de soi-même en tant que cœur spirituel, au surplus, à l’échelle de la planète.
— La conscience bien développée qui était établie dans l’état du cœur spirituel subtil facilement se fusionne avec plusieurs Manifestations de Dieu. Ayant connu empiriquement la structure entière de l’Absolu, un tel disciple spirituel est accepté par le Créateur dans Sa Demeure, graduellement devenant habitué dans l’état de la Fusion avec le Créateur, et ensuite il agit de cette Demeure dans le monde du purusha évoluant. Le dernier est possible de l’état non-incarné ainsi que de l’état possédant un corps matériel.
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Alors nous avons considéré la place du raja yoga et du buddhi yoga dans l’Évolution de la Conscience Universelle. Nous avons débuté cette analyse du point de la naissance des formes individuelles de la vie et ont regardé leurs développements jusqu’à la toute fin — ceci est quand ils perdent leurs individualités dans la Fusion avec le Créateur.
Ceci est une Évolution de Dieu. Et notre place dedans.