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L’Anatomie de Dieu/Méditation : Étapes de Maîtrise (conférence)

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Méditation :
Étapes de Maîtrise
(conférence)

Une fois, il y a plusieurs années, j’ai été invité à venir à l’un des cours d’un groupe spirituel.

Au début, ils ont parlé de problèmes d’organisation ; puis le dirigeant a annoncé que « maintenant la partie la plus importante — la méditation — commence ! »

J’ai attendu avec intérêt jusqu’à son début. J’ai attendu… Dix ou quinze minutes se sont écoulées en silence… Soudainement… il a dit que la méditation était finie et que tout le monde pouvait rentrer à la maison…

Il s’est avéré que ces gens comprenaient la méditation… comme le fait d’être assis sur des chaises en silence…

… Il y avait un autre cas similaire. Les parents d’un garçon de six ans (ils ont suivi des cours de Hatha Yoga) sont entrés dans la chambre de leur fils et l’ont vu assis immobile sur son lit avec les yeux fermés et les jambes croisées.

Ils demandèrent :

“Que fais-tu ?”

“Je médite !” — répondit-il.

Sa compréhension de la méditation était la même.

… D’autres personnes comprennent la méditation comme la réflexion sur un sujet particulier, par exemple, sur « l’Amour », « Dieu », etc…

De la même manière, le mot méditation est interprété dans certains dictionnaires comme un acte de réflexion profonde sur quelque chose.

La tâche de la conversation d’aujourd’hui est de discuter de ce sujet plus sérieusement.

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Le terme de méditation peut être défini comme les efforts personnels de développement de soi (en tant qu’âme, conscience) dans l’optique du fonctionnement correct de la sphère émotionnelle, du raffinement et de la croissance quantitative de la conscience, de la connaissance directe de Dieu dans les Aspects de la Conscience Primordiale, du Saint-Esprit, de l’Absolu, et dans l’obtention de la Fusion avec Dieu.

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Le développement évolutif de chaque personne se compose en trois composantes principales, étroitement liées les unes aux autres : la composante intellectuelle, éthique et psychoénergétique.

Tout d’abord, la méditation est le principal moyen de réalisation de la troisième de ces composantes. Mais elle peut également accélérer de manière significative la croissance dans les deux autres directions.

Maintenant, je veux attirer votre attention sur une règle très importante du travail spirituel : l’entraînement méditatif ne doit pas dépasser la composante éthique de son propre développement et ne doit pas dépasser sa capacité intellectuelle dans l’incarnation actuelle !

En d’autres termes, l’aspiration de l’homme ne suffit pas pour l’initiation à des méditations supérieures. Il faut également prendre en considération, entre autres, son âge ontogénétique (c’est-à-dire l’âge dans l’incarnation actuelle) et son âge psychogénétique (c’est-à-dire l’entière évolution personnelle de cette âme).

Par conséquent, les enseignants et les pratiquants doivent traiter en ce qui concerne la pratique de la méditation avec grande prudence.

D’un autre côté, il y a des méditations qui sont parfaitement sûres pour la pratique : elles ne peuvent apporter que des bénéfices à tout le monde, y compris les enfants. Ils sont, par exemple, l’harmonisation avec la beauté de la nature, comme cela est montrée dans nos films et galeries de photos ; l’harmonisation à des œuvres appropriées de différentes sortes d’art, y compris la musique, le chant, la danse, etc.

Il est important de comprendre que raffiner sa notion de BEAUTÉ, le développement des émotions de l’amour, le renoncement à toutes les formes de grossièreté — ce sont les premiers pas loin de l’enfer — vers notre Créateur !

Au contraire, le destin de ceux qui développent des qualités grossières sont les maladies physiques et mentales, et d’autres types de souffrance pendant la vie dans le corps. Après la mort du corps, ils apparaissent dans les dimensions spatiales grossières (éons, lokas) parmi d’autres êtres comme eux ; c’est ce que l’enfer est.

Il est plus important pour tout le monde d’appliquer cette information. Et il est également important de transmettre cela aux gens de tous les pays et toutes les confessions !

L’arrivée dans l’enfer ou au paradis n’est pas déterminée par son appartenance à une organisation religieuse particulière et non par ses actions, mais par les qualités de l’âme !

Le destin de ceux qui s’habituent à la grossièreté est l’enfer.

Le destin de ceux qui aiment, pardonnent, tolèrent et sont raffinés est le paradis.

Et ceux qui atteignent le niveau de raffinement du Créateur peuvent Le connaître et fusionner avec Lui !

Imaginez à quel point la vie sur la Terre serait meilleure si tous les habitants de notre planète apprenaient cette connaissance !

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Ainsi, le premier pas sur la voie de la maîtrise de l’art de la méditation est l’harmonisation au subtil et au beau, à la BEAUTÉ !

La deuxième étape implique la maîtrise des fonctions du cœur spirituel. Nous discutons de ce sujet en détail dans nos autres articles et livres, par exemple, dans Écopsychologie. Par conséquent, ici, je ne vais que brièvement m’y attarder.

Le cœur spirituel peut commencer à se développer dans le chakra anahata situé dans la poitrine. Alors, si l’on fait les efforts spirituels nécessaires, il peut devenir plus grand que l’anahata, que le corps entier — et peut continuer de grandir, peut devenir aussi grand que la taille de notre planète ou même plus grand !

Dans le processus d’un tel développement du cœur spirituel, le pratiquant se déplace avec la conscience en lui et le devient.

Et seulement dans les profondeurs multidimensionnelles d’un tel cœur spirituel développé, qui englobe l’espace au-dessus et au-dessous de la surface de notre planète, aussi bien qu’autour de la planète, le pratiquant peut acquérir la connaissance directe du Créateur !

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Peut-être, savez-vous déjà que dans les années passées nous avons créé, testé, publié, et même démontré dans des films vidéo un système très efficace d’autorégulation psychique. Le cours a commencé par l’apprentissage des fondements théoriques, y compris les principes éthiques suggérés par Dieu. Ensuite, les étudiants devaient maîtriser les techniques de relaxation et d’exercices psycho-physiques, qui créaient des conditions appropriées pour la transformation de la sphère émotionnelle et permettaient de purifier les structures énergétiques de l’organisme. Cela a produit un effet curatif dès les premières étapes de la maîtrise de ce système et a permis de se débarrasser de nombreuses maladies. Ensuite, les chakras et les méridiens principaux ont été purifiés et développés à l’aide de méthodes spéciales, ce qui a abouti, entre autres choses, à l’amélioration de la santé du corps et de l’âme. Pendant le cours, beaucoup d’attention a été accordée au renforcement du corps (y compris la natation hivernale), à la communion avec la nature, à l’harmonisation avec la BEAUTÉ. L’accent principal a toujours été mis sur le développement des cœurs spirituels.

Après tout, ce sont seulement les cœurs spirituels développés qui nous permettent de rendre les états d’amour pur et altruiste constants et reproductibles en toute circonstance, même dans les circonstances difficiles. Et cela a assuré le paradis (au moins) pour tous ceux qui ont réussi à maîtriser ces états pendant les cours et les ont conservés par la suite.

Mais certains étudiants… ont abandonné ces perspectives. Par exemple, certains d’entre eux ont essayé de « redevenir comme tout le monde » — et ont bu une coupe de champagne lors d’une fête… Mais un tel travail méditatif est incompatible avec la consommation d’alcool et de narcotiques, et tout le monde le savait. Certains autres étudiants sont revenus à une nutrition non végétarienne.

Le régime sans-tuer (basé sur les produits végétaux et laitiers, sur les œufs) est la seule alimentation correcte pour tous. Il y a deux principales raisons pour cela :

La première est éthique. L’Amour — en tant qu’état de l’âme et mode de vie — est incompatible avec la mise à mort d’animaux pour la satisfaction de la gourmandise égoïste !

La deuxième est la contamination bioénergétique. Beaucoup d’âmes d’animaux tués entrent dans les corps des personnes qui les ont tués ou mangés. Ces âmes peuvent se sentir très offensées et parfois vouloir se venger. De telles âmes-possesseurs sont appelées diablotins, lutins, farfadets ou démons. Ils peuvent causer diverses maladies somatiques et troubles mentaux.

(À propos d’autres types de conséquences négatives de la nutrition non-végétarienne et sur la façon de choisir un régime optimal, on peut lire dans nos livres, par exemple, dans Écopsychologie).

… Pourquoi est-ce que je parle de ça maintenant ? Afin d’illustrer l’idée qu’il peut être très dangereux d’enseigner la composante pratique de la science spirituelle à ceux qui ne sont pas encore matures au point de vue éthique…

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Revenons maintenant au sujet du développement du cœur spirituel.

Pour faire ce travail le plus efficacement possible, il faut d’abord nettoyer le chakra anahata. Ceci est réalisé à l’aide d’influences énergétiques spéciales sur le chakra.

Par exemple, le pratiquant introduit dans le chakra (par l’arrière) l’image d’un tétraèdre blanc tournant rapidement dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Cette technique peut être comparée à l’élimination de la carie d’une dent à l’aide d’une perceuse dentaire.

Une autre méthode consiste à introduire dans le chakra (déjà purifié par le tétraèdre) le son du mantra « ya-a-a-a-m », qui est chanté tendrement et doucement.

Alors, on peut aussi introduire dans l’anahata des images de belles fleurs odorantes, telles que des roses ou du muguet. On peut aussi écouter le chant printanier des oiseaux qui sonnent dans le chakra — des oiseaux comme des merles, des mésanges ou d’autres doux chanteurs.

Quand le chakra devient pur et grand, nous devons apprendre à nous percevoir (en tant qu’âmes) entièrement à l’intérieur — et à pousser les parois du chakra de l’intérieur à l’aide des mains de l’âme. Tout d’abord, nous nous entraînons à pousser un mur après l’autre, puis — tous les murs dans toutes les directions simultanément. Ainsi, nous commençons à accroître ce chakra.

Nous devons aussi apprendre à regarder de l’anahata. Laissez-moi souligner qu’au début on apprend à regarder, pas à voir. La capacité de voir vient plus tard.

Nous devons apprendre à regarder de l’anahata non seulement vers l’avant, mais aussi vers l’arrière ; c’est très important.

Il y a un exercice effectué par deux disciples qui s’entraident pour apprendre à regarder de l’anahata vers l’arrière. Le premier partenaire caresse doucement la zone d’anahata sur le dos du deuxième partenaire, en dessinant avec ses doigts des chiffres ou des lettres, et le second partenaire essaie de les reconnaître. Ensuite, les partenaires échangent des rôles.

Ce jeu utile et agréable peut faire appel même aux jeunes enfants. La mémoire de ces jeux les aidera à développer leurs anahatas quand ils grandiront.

… Si l’on n’est même pas capable d’entrer avec la conscience dans l’anahata et d’y rester, alors, il ou elle devrait faire attention à la purification des autres chakras, en particulier les chakras de la tête. La contamination des chakras de la tête attache la conscience à ces chakras et ne la permet plus de se déplacer dans l’anahata.

Il peut également être utile de pratiquer les exercices psycho-physiques décrits dans nos livres et démontrés dans nos films.

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Pourquoi avons-nous besoin d’apprendre à regarder du chakra anahata vers l’arrière ?

Le fait est qu’en regardant toujours en avant, nous nous sommes habitués à ne voir que des objets matériels.

Et en regardant en arrière, nous nous débarrassons de ce stéréotype. De plus, quand nous regardons de l’anahata vers l’arrière, nos indriyas de la vision de l’âme passent par le méridien raffinant appelé chitrini. Et cela nous permet d’apprendre à voir plus facile à l’intérieur des éons subtils, proches de la Demeure du Créateur.

Si on ne peut pas le faire, alors il faut nettoyer les méridiens, en particulier sushumna et chitrini.

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Et puis on peut continuer à s’entraîner, en le faisant dans la nature, en remplissant des cocons énergiques des arbres par son propre anahata. Pour cette tâche, il faut choisir des arbres sains et forts qui ne sont pas situés dans le fourré. Laissez-moi noter que les chênes ne sont pas convenables pour cela : leur énergie est défavorable au raffinement de la conscience. Il est préférable de rechercher des plantes favorables à ce travail parmi les bouleaux de printemps (les espèces biologiques sont betula pubescens), également parmi les épicéas, les pins, les mélèzes, les peupliers, etc.

Puis nous nous élargissons— en tant que cœurs spirituels — au-dessus de l’étendue de la mer ou au-dessus de grands lacs, au-dessus de la steppe, au-dessus des montagnes…

Nous pouvons également inviter dans nos anahatas Jésus Christ et d’autres Enseignants Divins — les Esprits Saints.

Nous apprenons à voir Leurs Formes géantes de Consciences — Mahadoubles, composés de la Lumière Divine invisible à la vue humaine habituelle.

Ainsi, petit à petit, mois après mois, année après année — nous nous rapprochons de l’état quand nous devenons capables de percevoir (i.e. voir et entendre) les Esprits Saints, de parler avec Eux, de fusionner avec Eux dans Leurs Mahadoubles. Ensuite, Ils deviennent des Enseignants personnels pour ceux qui ont atteint ce niveau de développement spirituel.

Mais ce n’est pas la limite de nos possibilités de croissance spirituelle. La tâche suivante sera d’atteindre la Demeure du Créateur, d’où les Esprits Saints viennent pour nous aider, personnes incarnées.

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Une des manières possibles de continuer l’avancement est la situation où le Divin Maître non-incarné amène Son disciple à Fusionner avec la Conscience Primordiale à travers Son Mahadouble. En d’autres termes, le disciple fusionne avec le Maître Bien-aimé et grandit graduellement avec la conscience à l’intérieur de Son Maître, en devenant semblable à Lui dans la qualité et dans la taille de l’âme. Ayant rempli ainsi le Mahadouble du Maître, le disciple continue de grandir — dans la Demeure du Créateur, d’où l’Enseignant vient en tant que Mahadouble.

C’est probablement, de cette manière, que les Disciples des Enseignants tels que Krishna et Jésus ont atteint la plénitude de la Perfection et sont devenus Divins.

Mais nous avons été conduits par Dieu d’une manière différente afin d’avoir l’opportunité de connaître plus largement les possibilités humaines de croissance à ces stades de développement et, pour ainsi dire, l’anatomie de Dieu.

En particulier, nous avons fait connaissance avec de nombreux Enseignants Divins. Ils ont tous le même — Divin — niveau de raffinement de la Conscience ; Ils sortent tous de la même Demeure. Mais presque Chacun d’entre Eux a traversé le Chemin de la Perfection — avec des variations individuelles. Leurs biographies sont décrites dans notre livre Classic of Spiritual Philosophy and the Present — et maintenant tout le monde qui marche sur le Chemin vers le Créateur peut utiliser Leur riche expérience.

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Laissez-moi vous dire aussi comment nous avons été conduits à l’état de Nirodhi.

Nous avons appris le mécanisme de la « dissolution » de soi (en tant que conscience) — bien avant que nous commencions à apprendre à fusionner avec les Esprits Saints et la Conscience Primordiale. Il s’agit de la maîtrise de l’état de réciprocité totale sur des lieux de pouvoir spéciaux. De plus, nos Enseignants Divins nous ont montré ces lieux dans un ordre tel que nous, ne sachant rien du mécanisme d’atteindre l’état de Nirodhi, pouvions graduellement et lentement comprendre le matériel à « petites doses ».

Pour être plus clair, je devrais ajouter que nous n’avions pas d’Enseignant incarné qui pourrait tout nous expliquer dans un langage facile à comprendre. Depuis le tout début et jusqu’à nos jours, nous avons été guidés par des Représentants non-incarnés du Créateur.

… Alors, permettez-moi de répéter que le phénomène de la réciprocité totale, qui aboutit finalement à la réalisation de l’état de Nirodhi, nous a été enseigné, en démontrant d’abord son mécanisme dans de petits volumes, puis graduellement à une échelle universelle.

Pourquoi est-ce que je parle beaucoup à ce sujet ? Parce que c’est très difficile d’enseigner la réciprocité totale uniquement avec l’utilisation de mots ! C’est tellement inhabituel : de l’état normal de ressenti du « soi » — entrer dans l’état de « non-soi » ! Comment est-il possible d’exister en tant que « non-soi » ? Comment peut-on apprendre à se transférer facilement, à tout moment, du « soi » — au « non-soi », et vice versa ?

Mais maintenant, il est très facile pour nous de le faire. Regardez : (démonstration des transitions). Quand je fais cela, vous voyez qu’il ne se passe rien avec mon corps : par exemple, je peux m’asseoir, me tenir debout, marcher, parler coulé… Même mon expression faciale ne change presque pas…

Pourquoi est-ce nécessaire ? Car, ayant connu Dieu dans Sa Grandeur Universelle, on pourrait facilement entrer dans l’état de Fusion avec Lui, en d’autres termes, l’état du Nirvana.

Et pourquoi est-il logique d’enseigner si tôt la « disparition de soi », comme cela a été fait par rapport à nous ? Parce que cette méthode pédagogique supprime avec confiance la possibilité de développement de la fierté et de l’auto-admiration chez les étudiants à cause de réalisations personnelles !…

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Je veux aussi vous parler de la façon comment nous avons étudié la structure de l’Absolu.

Oui, nos Enseignants nous ont montré tous les éons de l’Absolu. Mais ce ne fut pas une mince affaire — de les organiser tous dans une séquence logique, sous la forme d’un tableau. Ils ont « refusé » d’être disposés comme une simple séquence sur les « marches » de l’échelle de la subtilité-grossièreté !

En fait, leurs positions relatives se sont avérées plus complexes ! (Je parle du tableau pour l’étude de la structure de l’Absolu présenté dans le livre Écopsychologie).

… Alors, comment devrait-on travailler avec ce tableau ?

Bien sûr, il faut d’abord maîtriser tout ce qui précède cette étape de travail sur soi-même.

Puis (de préférence sur des lieux de pouvoir spéciaux), nous sortons de la partie inférieure de l’anahata dans la direction arrière et légèrement basse — puis nous nous trouverons dans un espace de calme doux et tendre, ressemblant à l’harmonie d’une nuit chaude du sud entouré de beaucoup d’étoiles visibles. C’est l’éon de protoprakriti : un « stock" universel de particules élémentaires destinées à la construction d’objets matériels, y compris les étoiles et les planètes. C’est l’un des éons derrière-le-Miroir.

Au fait, quelle est l’origine du terme derrière-le-Miroir ?

Un miroir matériel ordinaire a deux côtés : le côté avant, qui est illuminé (quand il est éclairé), et le côté arrière, qui est sombre.

Dans la réalité multidimensionnelle cosmique — le Miroir est une membrane invisible à la vue ordinaire, qui divise les groupes des éons. On peut trouver ce Miroir derrière son propre chakra anahata.

Si face à nos corps matériels nous voyons la lumière (la lumière du jour ou artificielle), mais après avoir traversé le Miroir, nous arrivons à un espace où il n’y a pas de lumière vive. C’est pourquoi les termes Miroir et derrière-le-Miroir ont été choisis pour décrire ces phénomènes.

… Puis, si nous descendons derrière-le-Miroir jusqu’aux profondeurs multidimensionnelles, nous arrivons à deux autres éons — avec une luminosité croissante. Ils doivent aussi être explorés. Mais nous ne devons pas nous y installer pour toujours.

Nous devrions également explorer tous les autres éons figurant sur le tableau ci-dessus, bien sûr, sauf l’enfer.

… Afin de ne pas mettre en doute la crédibilité de ce tableau, permettez-moi d’expliquer ce qui suit :

Cela concerne la relation entre objectif et subjectif.

Les éons, dont nous parlons maintenant, existent objectivement, c’est-à-dire qu’ils existent indépendamment de l’existence ou de la non-existence, et indépendamment des opinions de l’homme ou des hommes.

Mais en même temps, une personne explorant ces éons convainc que s’il ou elle remplit ces éons avec soi-même (en tant que conscience), alors, toute la combinaison de ces éons se transférera et se tournera ensemble avec le corps matériel de cette personne…

Alors, qu’est-ce que ça veut dire ? Aveuglement ? Une illusion de perception ?

Non. Le fait est que le tableau montre seulement les entrées dans les éons, mais pas les éons eux-mêmes.

De plus, chacun de nous, dès sa naissance avons cette « construction » attachée à son corps. C’est notre potentiel que nous pouvons utiliser ou ne pas utiliser pendant le temps de notre incarnation terrestre. A savoir, tout le monde a le choix :

— rester dans le monde de la matière (prakriti) si l’on y consacre toute la vie et s’y est attaché,

— ou d’aller en enfer, en cultivant la grossièreté émotionnelle (ou se livrant à celle-ci déjà existante),

— ou dédier la vie à l’étude des éons de l’Absolu, en mettant l’accent sur les plus subtils d’entre eux, d’où viennent et demeurent les Représentants du Créateur.

En relation avec ce qui a été dit plus haut, il convient de rappeler la déclaration biblique, selon laquelle l’homme a été créé à l’image de Dieu. Mais cette ressemblance n’a rien à voir avec l’apparence corporelle. Il s’agit de la structure multidimensionnelle de l’Absolu — et le potentiel multidimensionnel en chacun de nous, dont nous discutons en ce moment.

… Lorsque nous maîtrisons les trois éons derrière le Miroir, il peut nous sembler que le plus profond d’entre eux est la Demeure du Créateur. Mais ce n’est pas vrai. Cet éon est juste un agrégat des potentiels Atmiques des personnes. En d’autres termes, on peut dire qu’ici tout le monde peut trouver son Composant Principal (potentiel ou déjà réalisé) — c’est l’Atman.

Mais Paramatman (l’Atman Divin, l’Essence Principale de l’Absolu, la Conscience Primordiale, le Créateur, Dieu le Père, Allah, Ishvara, Tao, Turiya) doit être trouvé par le disciple plus tard, notamment, entre deux structures Atmiques de ce type.

C’est dans ce but qu’il faut les maîtriser tous les deux — à droite et à gauche…

Ainsi, dans notre conversation d’aujourd’hui, j’ai eu la tâche de décrire brièvement les étapes les plus importantes du Chemin de la réalisation spirituelle de l’homme. Au début, nous avons discuté comment on fait les premières tentatives pour « ouvrir" le cœur spirituel, et à la fin — comment on peut connaître le Créateur dans Sa Demeure et fusionner avec Lui.

Vous avez probablement remarqué qu’il y a des étapes de développement dont je n’ai pas parlé. Par exemple, ce sont les informations sur la Kundalini, sur les segments verticaux, sur le Nous Unifié, sur le « Soleil de Dieu », sur la façon de transformer, en divinisant la matière de son corps. Pourquoi ? Parce que cela prendrait plus de temps. Mais toutes ces informations importantes peuvent être trouvées dans nos autres articles et livres.

À la fin de mon exposé, je veux vous demander de ne pas croire que toutes les étapes décrites peuvent être maîtrisées rapidement ! Au contraire, il faut consacrer toute la vie à cela !

Je vous souhaite du succès !