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Connaissance contemporaine au sujet de Dieu, de l'Évolution, et de la signification de la vie.
Méthodologie du développement spirituel.

 
Comment Dobrynia Libéra la Ville
 

Dobrynia/Comment Dobrynia Libéra la Ville


Comment Dobrynia
Libéra la Ville

Dobrynia chevauche par champs et forêts, exerçant sa force de Chevalier. Son cœur de Chevalier brûle et étincelle, ses mains se remplissent de force, prêtes à étreindre la Terre entière amoureusement.

Dobrynia scrute l’horizon, afin d’y découvrir ce qu’il convient de faire aujourd’hui ?

Il voit, sur la montagne, une ville… Les volets sont clos, les portes sont fermées… Les habitants y sont enfermés dans la peur, sans connaître la liberté…

Dobrynia regarda tout autour de lui : pas d’ennemi en vue, mais tout était fermé. Aucun danger, mais la peur au ventre de chacun…

…Tout autour règnent pourtant la beauté et la liberté !… Le vent court dans la plaine sans pollution ! Le ruisseau coule, rapide et clair, plein de poissons d’argent ! Dans la forêt, des géants sous forme de troncs soutiennent les dômes de feuillage de leurs mains en forme de rameaux !

Les bêtes sauvages sont en liberté, tout comme les poissons et les oiseaux. Mais pas les gens… Pas d’ennemi, mais la peur règne ; pas de joug, mais il y a l’esclavage…

Si les gens sortent de la ville verrouillée, ils portent partout l’esclavage et la mort : ils capturent les oiseaux et les mettent en cage, ou bien ils les tuent, ils prennent les poissons dans leurs filets et les asphyxient, ils attrapent les bêtes sauvages au lasso ou au piège et les martyrisent…Ils ne font le bien à personne, ces gens de la peur et de l’esclavage, mais restent pourtant malheureux !

Dobrynia s’assit au bord du clair ruisseau et réfléchit : comment aider les gens dans le besoin ? Il trouva des bouts de pain et commença à les manger. Ce pain, donné par Dieu, possède une propriété particulière : si tu le partages, ce pain-là ne diminue pas, quelle que soit la quantité donnée.

Les petits oiseaux allèrent vers Dobrynia en volant, les bêtes sauvages en trottant, les poissons en nageant. Dobrynia leur distribua le pain à tous, et il leur demanda conseil :

« Pourquoi vous, les oiseaux, aimez-vous la liberté, alors que les gens de la ville ne l’aiment pas ? »

Les oiseaux répondent :

« Nous saluons chaque matin nouveau en voyant le soleil, et nous avons envie de chanter. Nous voyons le beau ciel bleu, et nous avons envie de voler. Tous les adultes chantent des chants d’amour, de beauté et de liberté, que les oisillons entendent et dont ils se souviennent.

Cependant les gens vivent dans des maisons sombres, sans voir ni le soleil ni le ciel ! Comment désirer la liberté quand on ne la connaît même pas ? Elevés dans la servitude, à peine les pères peuvent-ils enseigner l’esclavage à leurs enfants ! »

Dobrynia remercia les oiseaux.


Il demanda alors aux bêtes des bois :

« Pourquoi vous, bêtes des bois, aimez-vous la liberté, alors que les gens de la ville ne l’aiment pas ? »

Les bêtes à fourrure des bois répondirent :

« Nous ressentons la terre qui nous porte. Quand nous creusons nos terriers, c’est la Terre qui nous protège du danger, nous fait dormir, nous réchauffe pendant l’hiver et l’été nous rafraîchit… De nos pattes nous reconnaissons les sentiers, nous connaissons l’odeur de chaque brin d’herbe… La nuit, le ciel nous couvre de son manteau d’étoiles, et le jour nous nous baignons dans sa lumière transparente. Nous vivons sur Terre dans la liberté et le bonheur. Elle est pour nous comme une mère : elle nous donne à manger et à boire, elle nous protège du danger…

Mais les gens ont oublié la Terre-Mère au point de ne plus l’aimer ! Ils ne sentent plus sa chaleur, son soutien et sa protection. Comment alors la parcourir en liberté, y vivre dans le bonheur ? »

Dobrynia remercia les bêtes des bois.

Il demanda enfin aux poissons : « pourquoi les gens n’aiment-ils pas la liberté ? »

Les poissons ne dirent rien, faisant seulement briller au soleil, en guise de reproches aux gens, les ondulations argentées de leurs dos écailleux ; ils s’enfoncèrent dans le courant des eaux claires de la rivière et se cachèrent dans les profondeurs…

Dobrynia salua les poissons.

Dobrynia se demanda : comment montrer aux gens le ciel et la Terre, les eaux et le Soleil, comment leur chanter le chant de la liberté ?

Vint alors à sa rencontre une bande de mendiants de passage, gémissant et hurlant leur chant de misère :

« De grâce, homme de bien, donne-nous à manger !… Nous sommes pauvres et malheureux !… Le soleil nous brûle, le vent nous transperce, nous dormons à même le sol, nos os nous font mal… Pauvres de nous, pauvres et malheureux ! »

Dobrynia brisa le pain et le remit dans la main du premier mendiant. Celui-ci se l’enfourna dans le ventre, sans partager avec son compagnon, sans un mot de remerciements à Dobrynia.

Le second s’écrie et se lamente :

« Et moi et moi ! … »

Il redonna du pain au second qui, à son tour, agit de même…

Dobrynia leur raconta alors l’histoire du pain miraculeux qui ne diminue pas quand on le partage… Mais ils n’écoutèrent pas et s’en allèrent en agitant la main. Chacun avala son morceau jusqu’à la dernière miette, et resta donc indigent.

Dobrynia demanda à Dieu-le-Père :

« Comment réveiller les âmes de ce peuple ? »

Dieu prononça alors ces paroles :

« Dans le cœur de l’homme se trouve la clé de la Liberté ! C’est l’amour désintéressé ! Réveille l’amour dans les âmes, elles réclameront la Liberté et oublieront la peur, car l’amour est plus fort que toute peur ! »

« Comment réveiller l’amour ? »

« Décide par toi-même… »

Parvenu aux portes de fer, Dobrynia frappa. Les portes ne s’ouvrirent pas… Il refrappa de toutes ses forces de Chevalier, et les portes tremblèrent ; il refrappa une autre fois, elles chancelèrent ; une troisième fois, elles sortirent de leurs gonds et tombèrent à terre.

Dobrynia parcourut les rues ; c’était comme si courait une brise légère, comme si se répandait un chant sonore, comme si se répandait une force pure… Le vent ouvrait tout grands les volets des maisons, le soleil brillait plus fort, les oiseaux volaient derrière Dobrynia, chantant des hymnes à la liberté. Les gens s’émerveillent ! Les rayons du soleil ont éclairé leur maisons, leur laissant seulement voir la poussière et des vieilleries inutiles. Les plus audacieux d’entre eux s’élancèrent dans la rue.

Dobrynia faisait monter les enfants devant lui sur son cheval, racontait des contes, chantait des chansons. Beaucoup de gens sortirent sur la place. Ô merveille !

Dobrynia dit alors que chacun peut vaincre en soi le dragon à sept têtes. Ces têtes, ce sont la haine, la peur, la paresse, la rancune, la colère, l’envie et le découragement. Les ayant vaincues, alors chacun deviendra libre, et dans son âme rayonnera l’amour tel un petit soleil brillant !

« Entendez-vous, braves gens, comment le cœur battre dans la poitrine ? C’est l’amour du cœur dans la cage thoracique, qui bat comme un oiseau et demande la liberté ! … Ouvrez tout grand ces petites cages avec les mains de l’âme, et elles s’ouvriront ! Que s’allume dans vos cœurs la lumière brillante et pure de l’amour, comme un soleil ! Que cette lumière se répande et se renforce partout ! Souriez-vous les uns les autres avec tendresse ! Voyez le ciel bleu, comme il est haut, transparent et pur ! Le soleil, merci pour sa lumière, sa chaleur et sa vie, chacun peut le dire avec les mots du cœur ! Alors la lumière de votre amour, jaillissant de votre poitrine, emplira tout l’espace alentour ! Une âme libre se répandra dans l’espace, elle déploiera ses larges et tendres ailes, embrassant d’amour tous les êtres : la Terre-Mère et tout ce qui y vit ! »

Dobrynia et les gens s’en allèrent à la claire rivière et se lavèrent dans ses eaux transparentes. Puis Dobrynia leur raconta l’histoire de la Rivière de Vive Lumière, qui coule sur terre, purifie et caresse tout de Son flot ; celle de la Terre-Mère, qui par amour nourrit et fait tout grandir ; celle de Dieu-le-Père Qui, par Son Amour, a tout créé et peut parler à chacun, l’aider sur le Chemin de l’Amour.

Dobrynia entreprit de lever une armée de jeunes gens, afin que les Preux Chevaliers ne disparaissent pas de la Terre et puissent révéler aux gens la liberté ! Car sur toute la Terre se trouvent des villes fermées, dans lesquelles vivent des habitants contraints et forcés !

… On raconte encore dans ces pays-là l’histoire de Dobrynia qui vainquit le dragon à sept têtes et libéra des milliers de gens.

… Mais Dobrynia s’en est allé. Il chevauche par champs et forêts, exerçant sa force de preux Chevalier. Son cœur de Chevalier flambe et étincelle, ses mains se remplissent de force, prêtes à étreindre d’amour la Terre entière !

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